Que sont les CEM?
Les rayonnements ou champs électromagnétiques (CEM) proviennent d’appareils électriques et de dispositifs qui émettent des ondes radioélectriques, comme les électroménagers, les micro-ondes, les ordinateurs, les téléphones cellulaires, les tablettes et les séchoirs à cheveux. Les fils électriques qui ne sont pas bien entretenus sur une période de temps prolongée peuvent également dégager des CEM.
L’hypersensibilité électromagnétique (HSEM), ou sensibilité à des facteurs environnementaux, est une réaction allergique aux CEM.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) décrit l’hypersensibilité électromagnétique comme un phénomène qui fait en sorte qu’une personne souffre des effets néfastes des champs électriques, magnétiques ou électromagnétiques que dégagent un ou des appareils. Les scientifiques estiment que notre exposition quotidienne aux rayonnements de CEM est de cent millions de fois plus élevée qu’elle ne l’était à l’époque de nos grands-parents.
Les champs électromagnétiques (CEM) se composent de deux éléments : un champ électrique et un champ magnétique. Ces deux champs ne produisent aucun son et sont indétectables, mais si vous habitez une zone où il y a des sources d’électricité, des téléphones cellulaires ou des réseaux sans fil, vous êtes entourés de ces champs néfastes.
Les technologies en constante évolution que nous utilisons dans notre vie de tous les jours émettent des CEM qui entrent dans notre maison et pénètrent dans notre corps. Puisqu’ils représentent une source de danger pour notre santé et qu’ils affectent notre environnement, ces CEM ont des répercussions sur notre quotidien.
LES CEM ET NOS MAISONS
Nos maisons, qui servent à nous abriter et nous protéger, utilisent de plus en plus d’appareils qui émettent des CEM néfastes pour la santé.
Certes, elles sont modernes et équipées des plus hautes technologies du XXIe siècle, mais… savons-nous vraiment ce qui se cache derrière toutes ces innovations techniques?
L’Environmental Protection Agency (EPA) affirme que sept maisons sur dix sont ‘malades’ et exposées à de la pollution atmosphérique ou à des rayonnements nocifs dont les gaz à effet de serre et les CEM émis par les systèmes électriques désuets, les appareils et dispositifs sans fil.
Nos chambres à coucher regorgent d’appareils électroniques, comme des téléviseurs à plasma et des dispositifs sans fil, qui nous bombardent pendant notre sommeil de rayonnements électromagnétiques et radioélectriques dangereux.
Il ne faut jamais utiliser des moniteurs sans fil pour surveiller un bébé, car ce type d’appareil dégage constamment des rayonnements hyperfréquences. Les enfants en bas âge ne devraient pas être exposés à ces rayonnements.
LES CEM : UN PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE ET PERSONNELLE
Les chercheurs en sciences de la santé établissent de plus en plus de liens entre les fortes concentrations de CEM et la fatigue chronique, les caillots, les DCA et THADA, les angines de poitrine, les inflammations des vaisseaux sanguins et lymphatiques, la maladie de Parkinson, les œdèmes lymphatiques, les maladies cardiaques, l’autisme, l’apnée du sommeil, la fibromyalgie, l’obésité, le diabète non contrôlé, la leucémie (deuxième cause de mortalité chez les enfants) et les tumeurs cérébrales (première cause de mortalité chez les enfants).
On estime que 40 ou 50 % de la population pourraient souffrir d’hypersensibilité électromagnétique, les groupes les plus vulnérables étant les femmes, les enfants et les adultes éprouvant des problèmes de santé. Aussi, de 3 à 5 % des cas d’hypersensibilité électromagnétique sont possiblement assez sévères pour avoir des répercussions considérables sur la qualité de vie des gens qui en sont affectés.
En mai 2011, le Centre International de Recherche sur le Cancer, une agence de l’Organisation mondiale de la Santé, a classé les rayonnements radioélectriques comme étant possiblement cancérogènes pour les humains.
Les technologies sans fil sont maintenant considérées comme un agent pouvant causer le cancer.
LES RÉSEAUX SANS FIL DANS LES ÉCOLES
De plus en plus de gouvernements et d’autorités de partout au monde bannissent ou émettent des mises en garde relativement à l’utilisation de réseau sans fil dans les écoles. De nombreux experts, scientifiques et médecins incitent d’ailleurs les écoles à adopter une approche préventive à cet égard.
Les enfants, en raison de leur masse inférieure, et parce que leur crâne et leurs os sont plus minces, absorbent des concentrations beaucoup plus élevées de rayonnements que les adultes. Un enfant de cinq ans absorbe environ 60 pour cent plus de rayonnements qu’un adulte (rapport de Stewart, 2000), raison pour laquelle il est plus vulnérable. La perturbation des activités cérébrales d’un enfant peut également entraîner des problèmes de comportement et affecter sa faculté d’apprentissage.
En tant que parents, soignants, enseignants et collectivité, nous devons prendre des mesures préventives efficaces pour éviter que les enfants courent de tels risques.
L’utilisation de connexions filées plus sécuritaires est une mesure qui ne fait pas obstacle à l’enseignement et l’apprentissage avec les technologies de l’information.
Selon le Dr Gerd Oberfeld, MD, du service de santé publique de Salzbourg, Autriche, porte-parole de l’Association médicale d’Autriche : « Les écoles doivent fournir les meilleurs milieux d’apprentissage possible. Dans ce contexte, il est essentiel que ces milieux aient un niveau sonore bas, une bonne qualité d’air et de faibles fréquences radioélectriques. Les environnements sans fil font en sorte que les étudiants et les enseignants sont exposés à de nombreuses hyperfréquences, ce qui peut augmenter le fardeau de stress oxydatif. »
Le conseil de l’American Academy of Environmental Medicine a approuvé le 9 juin 2012 l’énoncé suivant sur l’utilisation de réseaux sans fil dans les écoles : « Les effets néfastes sur la santé des champs radioélectriques, comme les troubles d’apprentissage, les réactions immunitaires altérées, les maux de tête, etc., existent bel et bien et ils sont amplement documentés dans les ouvrages scientifiques. Il faut sérieusement envisager l’utilisation de technologies plus sécuritaires dans les écoles, comme les connexions filées, pour protéger les personnes susceptibles de souffrir de ce type de phénomène. »
Cliquez ici pour lire le rapport complet de la recherche de juin 2012 sur la façon de rendre les écoles plus sécuritaires (en anglais seulement)
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